« Vous faîtes quoi comme métier ? Psychiatre ?
Vous vous occupez des fous, des tordus ? »
« Non, je ne m’occupe que d’êtres humains en souffrance ».
J’avoue avoir été en souffrance.
J’avoue avoir été, moi aussi, sur le divan.
Ce divan qui fascine et qui effraie.
Même la psychiatre a besoin d’épancher ses vagues à l’âme.
Nous sommes tous des êtres humains, tous différents et pourtant si semblables lorsque nous souffrons. Chaque souffrance est unique, mais les divans sont identiques.
Là pour nous accueillir, dans leurs bras molletonnés.
Joelle Palma est née le 23 février 1987 à Amiens. Amatrice de sport, de théâtre et de littérature, c’est néanmoins vers des études de médecine qu’elle s’oriente, avec une appétence d’emblée pour la psychiatrie. En 2016, elle passe sa thèse de médecine, après avoir obtenu en parallèle des diplômes de droit pénal et de psycho criminologie, et s’épanouit par la suite dans le milieu psychiatrique pénitentiaire et de l’expertise judiciaire. Après le suicide de l’un de ses patients, elle traverse une crise existentielle, une perte de sens de son travail. L’écriture de son premier livre apparaît comme une thérapie, une rétrospective retraçant son parcours de vie et celui de sa famille, retraçant certaines rencontres avec des patients, remontant le passé à la recherche des origines de sa vocation médicale, dans une quête pour retrouver sa foi, dans une quête de Soi.
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